Bien que la désinformation constitue un problème généralisé sur les réseaux sociaux, l’Union européenne a identifié Twitter comme le principal coupable.

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Au rang des fautifs : les choix récents d’Elon Musk, qui suscitent des inquiétudes.

La position préoccupante de Twitter dans l’écosystème des réseaux sociaux

🏆​ Selon Věra Jourová, commissaire européenne en charge de l’application du récent code européen contre la désinformation, Twitter détient le record en matière de diffusion de contenus trompeurs parmi toutes les plateformes opérant dans l’UE. Un examen approfondi par la Commission européenne a couvert plus de 6 000 contenus publiés sur des plateformes telles que Facebook, Instagram, LinkedIn, TikTok, YouTube et bien sûr Twitter, dans trois pays : Espagne, Pologne et Slovaquie.

L’analyse, menée par TrustLab, une jeune entreprise spécialisée dans la surveillance de la désinformation, est disponible pour consultation.

Les obligations réglementaires des plateformes en ligne

📕​ Cette révélation survient à un moment crucial, la Directive sur les services numériques (DSA) étant entrée en vigueur récemment. Cette législation impose aux grandes plateformes de nouvelles exigences en matière de transparence algorithmique, de publicité et de contenu. Elle vise à combattre activement la haine et la désinformation en ligne.

Le code actuel contre la désinformation, dévoilé en juin 2022, est une mise à jour d’un code établi quatre ans auparavant. Il est basé sur un accord mutuel entre les principales plateformes en ligne, les acteurs publicitaires, les vérificateurs de faits, les organisations de recherche et la société civile. Les participants se sont engagés à prendre des mesures telles que la sensibilisation des utilisateurs, une collaboration renforcée avec les fact checkers et la démonétisation des contenus trompeurs.

Le cas particulier de Twitter sous la direction d’Elon Musk

👋​ Bien que Twitter ait initialement signé ce code, la plateforme s’en est retirée après l’arrivée d’Elon Musk à sa direction. Toutefois, cela n’exempte pas Twitter des obligations du DSA.

Les décisions récentes de M. Musk, telles que la suppression de la fonction permettant de signaler des informations erronées liées aux élections et la réduction de moitié des effectifs dédiés à l’intégrité électorale, renforcent les inquiétudes.

Catégories : Twitter

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