Que diriez-vous si j’écrivais qu’il ne suffit pas de parler deux langues pour être un bon traducteur ? Si l’on peut toujours débattre du fait que la traduction soit, ou pas, un art à part entière, elle est indéniablement un métier, avec ses codes, ses contraintes et ses richesses – et ce, tout particulièrement avec le web.

La traduction, art chéri de Châteaubriand et Baudelaire

Si quelques-uns des plus grands écrivains de la langue française se sont essayés à l’exercice périlleux de la traduction – de Châteaubriand pour Le Paradis perdu de Milton à Charles Baudelaire pour l’œuvre d’Edgar Allan Poe –, ce n’est pas un hasard : la traduction requiert de la rigueur et de l’inventivité, en plus d’une solide connaissance de la langue source et de la langue cible.

Les contraintes de la traduction de contenu web

La traduction de contenu web, elle, est encore plus spécifique. Si les deux écrivains susnommés n’ont jamais eu l’opportunité de s’y risquer, ceux qui s’y frottent au quotidien ne déméritent pas, puisqu’ils doivent composer avec une contrainte de taille : les règles du référencement naturel.

Respecter les règles du SEO d’une langue à une autre

Le référencement naturel est ce que nos amis anglo-saxons appellent, de façon raccourcie, SEO – acronyme pour Search Engine Optimization. Egalement connu, en France, sous le nom d’optimisation pour les moteurs de recherche, le référencement naturel couvre les techniques permettant à une page web de votre site internet – et, par extension, votre site internet tout entier – d’apparaitre dans les premiers résultats proposés par un moteur de recherche comme Google.

Cliquez-vous souvent sur la page 2 des résultats proposés par Google ? Jamais, dites-vous ? Rassurez-vous : vous êtes comme la majorité des usagers du web. Ainsi, pour qu’une page apparaisse en tête des résultats, une série de contraintes doit être respectée : un texte de qualité et optimisé fait partie de ces contraintes… et ce, dans toutes les langues.

La difficulté du traducteur de contenu web est donc la suivante : en plus de restituer parfaitement le sens, la teneur de chaque mot, de chaque phrase, de chaque paragraphe, il doit aussi adapter les signes de SEO dans une autre langue.

La version, oui, le thème, non !

Autre notion à assimiler pour éviter toute bévue : un traducteur ne traduit jamais aussi bien que dans sa langue maternelle ! En traduction, il est capital de différencier :

  • l’exercice de la version
  • l’exercice du thème

La version consiste à traduire un texte depuis une langue étrangère vers sa langue d’origine. Dans les milieux professionnels de la traduction, c’est quasiment systématiquement en version que les traducteurs travaillent.

Une banque a besoin de traduire un texte anglais vers le français ? Elle fera appel à un traducteur français. Un cabinet d’avocats doit traduire un texte français vers l’italien ? Il aura recours à un traducteur italien. Le thème, en revanche, est proscrit. Pourquoi ? Parce qu’il est la garantie d’un résultat souvent peu naturel – voire, parfois, grammaticalement incorrect.

Et moi, alors ?

Pour venir à bout de tous ces défis et traduire de la manière la plus rigoureuse et la plus naturelle possible, vos textes de l’anglais vers le français, je mets à votre disposition ma passion des mots et de la culture anglo-saxonne, ainsi que mon expérience acquise durant six années d’études de langues. Je puis également vous mettre en relation avec des professionnels de confiance, pour vos besoins du français vers l’anglais. Des questions ? Contactez-moi en quelques clics !