Être community manager, c’est un peu comme exercer la profession de designer interactif, de data scientist, ou encore de biostatisticien : cela peut vous prendre un peu, voire beaucoup de temps et de patience pour expliquer à votre grand-mère ce que vous faites dans la vie.

Rigueur, inventivité et réactivité

Néanmoins, et au même titre que le métier de cogniticien, celui d’actuaire ou encore d’ingénieur en métrologie, être community manager est un vrai métier. Il réclame nombre de qualités, parmi lesquelles la rigueur, l’inventivité et la réactivité ne sont pas les moindres.

Le community management, qu’est-ce que c’est ?

Né non seulement de l’évolution du web 2.0, mais aussi et surtout de l’avènement des réseaux sociaux, le community manager répond à la définition suivante : il est celui qui représente une marque, une société ou encore un nom, sur internet. Son rôle ? Bâtir ou entretenir une e-réputation de qualité pour sa clientèle.

Cet ambassadeur occupe un poste stratégique : d’abord en ce qu’il parle au nom de l’entreprise qu’il défend, mais également en ce qu’il fait parler au sujet de cette même entreprise.

Animateur de communautés ou social media manager ?

Également appelé animateur de communautés ou social media manager (nota bene : personne ne vous comprendra si, chez nos voisins d’outre-Manche, vous annoncez être community manager), le community manager doit constamment créer du contenu sur les réseaux sociaux, afin de mettre sur le devant de la scène, la marque pour laquelle il œuvre.

De Facebook…

Sur Facebook, le community manager peut poster des photos, des liens vers des articles, ou encore des vidéos. Il les introduit avec panache et réagit aux commentaires des internautes. Il sait :

  • trouver le ton juste
  • récompenser les utilisateurs bienveillants
  • réconcilier ceux fâchés avec la marque
  • modérer les plus agressifs
  • voire bannir les fans racistes ou homophobes

… à Twitter…

Sur Twitter, le community manager sait se faire entendre en moins de 140 caractères :

  • il échange avec les utilisateurs et les marques
  • il répond
  • il retweete
  • il partage
  • dans les cas les plus extrêmes, il signale

… en passant par Google+, Instagram, LinkedIn, Pinterest et Snapchat

Sur Google+, il caresse dans le sens du poil le plus célèbre des moteurs de recherche, en relayant sagement certaines des actions qu’il mène sur les autres réseaux. Sur Instagram, il fait part du quotidien de l’entreprise pour laquelle il œuvre, sans abuser des filtres. Sur LinkedIn, le community manager flatte les professionnels. Sur Pinterest, il renforce l’image de marque de son client à grand renfort de visuels qualitatifs. Et sur Snapchat, il montre qu’il sait s’adapter aux diktats d’un public plus jeune.

La veille du community manager

Le community manager veille au grain : au sens figuré, comme au sens propre. Il utilise des outils  connus du grand, comme du moins grand public pour organiser une veille d’informations sur le web :

  • afin d’enquêter sur ce que les internautes disent de sa marque sur les forums
  • pour garder un œil sur la concurrence

Les usagers doivent l’aimer

Le community manager entretient une relation saine avec les clients de sa marque – en public, comme en message privé. Alors que ceux-ci passent de plus en plus par les réseaux sociaux pour leurs questions, plaintes ou compliments, le community manager leur répond avec tact et fait tout pour cerner leurs problèmes. Il use avec retenue des smileys, mais sait se faire le plus doux des correspondants avec ses 😀 et 😉

Et moi, alors ?

Community manager freelance à Paris, mettant un point d’honneur à ne négliger aucune de ces tâches, j’établie, pour vous, une stratégie de visibilité sur les réseaux sociaux et donne un coup de fouet à votre communauté.