Vous êtes personnellement ou professionnellement intéressé·e par les réseaux sociaux et n’avez jamais entendu parler des dark patterns ?
Dans ce cas, lisez ce qui suit.
Instagram fricote avec les dark patterns
À la fin du mois de novembre 2020, le journal Le Monde publiait un article intitulé La dernière mise à jour d’Instagram, symptôme de « la montée en puissance des “dark patterns” ». Le quotidien reprend les travaux d’Harry Brignull, docteur en sciences cognitives, pour qui le réseau social illustre à nouveau, depuis sa mise à jour du 12 novembre 2020, la façon dont les interfaces peuvent être conçues pour influencer les comportements de leurs utilisateurs.
Le poison des interfaces truquées
Eh bien c’est ça, le dark pattern. Traduite en français par l’expression interface truquée, cette disposition noire désigne une interface utilisateur qui a été conçue pour tromper ou manipuler un utilisateur. Dans la pratique, un dark pattern implique des choix graphiques ou des éléments mis en place pour solliciter plus longtemps l’utilisateur et, in fine, faire en sorte que celui-ci reste sur le service concerné à l’aide de biais cognitifs.
La Cnil s’en mêle
Loin d’être anecdotique, le sujet est pris très au sérieux par la Cnil. En 2019, la Commission nationale de l’informatique et des libertés publiait un cahier intitulé La forme des choix : données personnelles, design et frictions désirables. Accessible en ligne, il fustige notamment les objectifs des dark patterns (Influencer le consentement ou Dérouter l’individu).
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