Au rang des secrets les mieux gardés de l’ère moderne, je voudrais l’algorithme de Google, la recette du Coca-Cola… et les règles de modération de Facebook.

Oui mais ça, c’était avant. Une centaine de documents internes obtenus par le journal britannique The Guardian révèlent la façon dont le réseau social modère des millions de contenus chaque jour.

 

Donald Trump 1 – 0 maltraitance infantile

Baptisées Facebook Files, ces révélations détaillent la politique du site de Mark Zuckerberg et cachent quelques pépites. Exemple :

  • censurer les appels au meurtre contre Donal Trump : oui
  • censurer les photos de maltraitance infantile : non

 

Des conditions de travail difficiles pour les modérateurs

Mais ce que met en exergue l’enquête du Guardian, ce sont les conditions difficiles des travailleurs Facebook débordés par le volume de travail et sa pénibilité. Pour plusieurs millions de contenus publiés chaque jour, Facebook sollicite quelques 4 500 modérateurs (à noter que le réseau social a annoncé vouloir en embaucher très prochainement 3 000 de plus). Parmi ceux-là, nombreux seraient employés dans le cadre d’une sous-traitance. Leur formation ? Deux semaines à potasser des manuels conçus depuis le siège californien de l’entreprise… puis 10 secondes pour trancher, une fois leur mission entamée. Un rythme effréné et pas toujours – voire rarement – adapté, qui pourrait expliquer pourquoi certaines sculptures aux seins nus se voient bannir du site… et les vidéos de meurtre en ligne y subsister.

 

Catégories : Facebook

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