Qu’il est doux pour une page Facebook de compter plus d’un demi-million de fans… Si de telles sphères restent encore relativement stratosphériques au commun des internautes, un score plus modeste mais néanmoins valorisant peut aujourd’hui être touché du doigt.

Google vous le dira : moult sites proposent avec une grande nonchalance d’acquérir des fans sur Facebook, des viewers sur YouTube ou des followers sur Twitter, booster-trafic-site.com ou acheterdesfansfacebook.com en tête. Ce type de procédé s’avère aujourd’hui fort prisé par les entreprises soucieuses de développer leur présence sur les réseaux sociaux – quitte à laisser de côté le cas de conscience.

 

Interviewé par le quotidien Le Monde, Jacques-Edouard Duffour, responsable des médias sociaux dans une agence de marketing on line, déclare

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recevoir de nombreuses requêtes d’entreprises en mal de fans et désireuses d’en accroître le nombre. L’intéressé parlera alors d’ »accroissement de la communauté » plutôt que d’ »achat de fans« . Car la dernière formulation peut choquer dans sa franchise.

 

Pourquoi de telles pratiques ?

Cela paraît évident : une entreprise sera plus crédible si elle regroupe un nombre de fans supérieur à celui de ses concurrents. Seulement voilà : cette crédibilité, Graal tant convoité par les entreprises sur les réseaux sociaux, passe, c’est vrai, par un nombre important de fans, mais aussi et surtout par le taux d’interactions s’opérant sur cette même page. Or là, c’est déjà plus compliqué.

 

Quid des prix ?

Jacques-Edouard Duffour confie que l’achat d’un fan pour les médias oscillera entre 35 et 50 centimes. Pour les e-commerçants, ce sera entre 40 et 70 centimes le fan et pour les secteurs les plus onéreux (assurances et banques), le tarif variera entre 1 et 2 euros. Le responsable des médias sociaux observe une hausse de ce phénomène : assisterait-on à une dédiabolisation de la chose ?

 

D’autres sites Internet (c’est le cas de referenceurpro.com par exemple) optent plutôt pour les offres sous forme de packs – pour vous donner un ordre d’idées : 1000 fans Facebook, 35 euros. Les méthodes de recrutement sont gardées secrètes par le site. Un de ses membres dévoile (discrètement) les trois piliers des chasseurs de fans :

 

  1. Le « clickjacking » (un peu comme lorsque vous traînez sur Facebook à regarder la photo de votre voisine sexy et que votre ami à l’humour corrosif presse discrètement le bouton L)
  2. L’usage de faux comptes
  3. Incruster la page de la marque que l’on souhaite booster sur une autre page à forte communauté

 

Combien de filous actuellement ?

Il n’est guère aisé de compter le nombre de marques recourant à ces solutions. Certaines entreprises ont d’ores-et-déjà saisi la superficialité de la manœuvre, ayant compris que les interactions entre faux fans sont nulles et que si le pot aux roses est découvert, la crédibilité de la marque en pâtira méchamment. Mais la recrudescence de sites semblables aux trois cités dans cet article montre que ce nombre d’intègres irréductibles est assez limité.

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