La célèbre Commission nationale de l’informatique et des libertés, dépêchée par le gouvernement pour l’occasion, est formelle : après examen méticuleux de l’affaire du bug de Facebook, elle conclue que le géant américain du réseautage social n’a jamais dévoilé publiquement les messages d’ordre privé de ses usagers.

Ce vilain caillou dans la chaussure de Facebook remonte déjà au lundi 24 septembre, où le quotidien Métro suggérait l’existence d’un bug qui ferait ressortir les messages privés antérieurs à 2009 sur les murs des usagers concernés. Plusieurs témoignages vinrent corroborer les dires du journal, d’où un méli-mélo sans précédent.

 

Des usagers dupés par des changements dans l’ergonomie du site

Mais selon la CNIL, ces messages soi-disant privés devenus soi-disant publics ne sont autres que des communications de murs à murs. La CNIL se fend tout de fois d’un léger bémol, pouvant expliquer l’imbroglio. Elle note que « le caractère privé du contenu de certaines des communications révélées semble indiscutable« , les usagers ayant eu l’impression d’envoyer des messages d’ordre privé, alors qu’ils n’étaient ni plus ni moins en train de bavarder par murs interposés. Des changements dans l’ergonomie seraient donc les principaux coupables.

 

Facebook s’est déclaré très satisfait des conclusions de la CNIL. L’autorité a cependant stipulé vouloir rester « vigilante » quant aux modalités de confidentialité du site, dénigrant la façon dont Facebook a modifié de manière unilatérale et récurrente ces paramètres entre 2009 et 2010.

 

Rappelons que cette petite incursion au pays du bug fictif (vraiment ?…) concernait la bagatelle de 955 millions d’utilisateurs, dont 26 millions de français.

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