Twitter, lanceur d’alertes ?
Dans une autre vie, peut-être. La Justice californienne vient d’empêcher le réseau social de révéler des demandes de surveillance émanant du gouvernement américain.
Une lutte juridique sur plus d’une demi-décennie
Twitter n’ajoutera pas son nom à la liste des lanceurs d’alerte – ou whistleblowers chers à la culture anglo-saxonne – formés par Chelsea Manning, Edward Snowden ou encore Julian Assange. Au terme d’une bataille judiciaire qui aura duré près de 6 années, la juge d’un tribunal de Californie a accédé à la demande du gouvernement américain de rejeter la plainte déposée par Twitter en 2014.
Pourquoi la Justice a-t-elle fait taire Twitter ?
Le leader du microblogging avait engagé des poursuites contre le ministère de la Justice. L’enjeu pour Twitter ? Être autorisé à révéler des demandes de surveillance émanant du gouvernement états-unien. Il n’en sera finalement rien : la Justice du Golden State a retenu les arguments dudit gouvernement, selon lesquels de telles révélations nuiraient à la sécurité nationale. Au pays de l’oncle Sam, c’est donc oui à la liberté d’information… à quelques exceptions près.
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