Community manager, vous manœuvrez quotidiennement entre Facebook et Twitter, rencontrant plus ou moins de succès (j’espère pour vous plus que moins) sur l’un ou l’autre de ses réseaux. Et fort de votre expérience et de votre suivi de l’actualité, la symétrie Facebook au top/Twitter en panne a sûrement déjà occupé votre esprit.

Facebook au top et Twitter en panne

Mais peut-on parler d’une réelle dichotomie entre ces deux géants ? Éléments de réponse en quelques faits et chiffres.

 

Des points pour Facebook…

22 % de la population mondiale : c’est le chiffre vertigineux avancé par Facebook lorsqu’on le sonde sur la part d’êtres humains inscrits à sa plateforme. Twitter, avec ses 300 millions d’utilisateurs « seulement », fait figure de petit poucet.

 

En parallèle, Twitter a vu le cours de son action chuter de près de 40 % depuis son changement de président et a récemment fait parler de lui comme étant une cible nouvelle et inattendue de « fuite des cerveaux » : ses cadres dirigeants quittent peu à peu le navire, à la surprise des observateurs.

 

Enfin, quand Facebook connait une augmentation de ses utilisateurs qui confine à l’insolence – ils sont 440 000 à rejoindre quotidiennement le site de Mark Zuckerberg alors que la planète compte 200 000 naissance par jour ! –, Twitter stagne, se heurtant à ce qui ressemble à s’y méprendre à un plafond de verre.

 

… mais quelques facteurs positifs pour Twitter

Pourtant, en termes de croissance du chiffre d’affaires, le leader du micro-blogging tape plus fort que Facebook. Au cours des 3 premiers trimestres de 2015, Twitter a enregistré une croissance à 63 %, alors que son concurrent affichait un plus modeste 44 %.

 

Autre point : les annonceurs dépensent en moyenne plus sur Twitter que sur Facebook, à en croire Macquarie. D’après une étude menée par la banque d’investissement australienne, les marques dépenseraient en moyenne 21 000 dollars par an en publicité sur Twitter et en dépenseraient 3 fois moins sur Facebook. Un chiffre qu’il convient toutefois de mettre en corrélation avec un autre : ces annonceurs, bien que dépensiers, étaient en moyenne 60 000 chaque mois à acheter des espaces sur Twitter en 2014 (selon Business Insider UK) contre un plus de 2 millions pour Facebook.

 

Facebook : vainqueur par K.O. ?

Conclusion : si vous êtes un annonceur ou un community manager officiant sur les deux fronts, mieux vaut peut-être investir sur Facebook – voire, dans une autre mesure, sur Google – plutôt que sur Twitter. Ce dernier est en train de changer, notamment en affirmant vouloir faire exploser sa traditionnelle limite de 140 caractères par tweet : mais la suprématie de Facebook n’est-elle pas trop solidement ancrée dans nos cultures pour tolérer ce sursaut d’orgueil désespéré ?


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