Il y a quelques jours, le célèbre journal britannique The Guardian consacrait un long article au délaissement de Facebook de la part des plus jeunes.

Les bénéficiaires de cet exode ? WhatsApp, WeChat et KakaoTalk, des applications de messagerie ou « messenger apps ». L’Histoire se répète : c’est à l’instant où leurs parents commencent à s’intéresser au réseautage social que les enfants, eux, s’en éloignent…

 

« Papa aime votre statut »

L’aveu a été formulé par Facebook même : si les inscrits sont toujours aussi nombreux sur Facebook, les jeunes utilisent avec moins de fréquence le réseau social. La faute à qui ? Mais à Facebook, pardi ! Car dans son combat acharné pour attirer le plus d’utilisateurs possible, le site de Mark Zuckerberg a aussi ramassé papas, mamans, tontons et tatas, au grand dam… des jeunes, qui voient leur murs se faire spammer de likes embarrassants et de commentaires incommodants de la part des proches susmentionnés. Avec 1,2 milliards d’usagers, il fallait bien que ça arrive.

WhatsApp, THE carton britannique

Chez les jeunes, le fun semble avoir migré du côté du mobile, plus souple, transportable, malléable. L’un des principaux représentants de ces gagnants du téléphone portable est WhatsApp, application de messagerie archi-populaire outre-Manche, et comptant plus de 350 millions d’utilisateurs actifs mensuels à travers le monde. Les arguments choc de WhatsApp ? Simplicité et, surtout, zéro publicité. Et après quelques minutes passées sur Facebook, ça fait du bien.

 

Snapchat, WeChat et KakaoTalk débarquent

Parmi les autres idoles des jeunes, citons Snapchat, qui permet d’envoyer une photo sur mobile en stipulant combien de temps ladite photo demeurera sur l’appareil du destinataire. Pratique pour éviter de laisser ses images trainer à droite à gauche. WeChat récolte également moult suffrages : c’est chinois, gère les messages vocaux, photos et émoticônes, et compte déjà plus de 200 millions d’abonnés. KakaoTalk, enfin, est une application de messagerie cartonnant en Corée et préparant d’ores-et-déjà son expansion à l’international. Facebook ripostera-t-il à temps ?


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