Seize comptes Twitter doivent être bloqués. C’est ce que le Ministre des Télécommunications indien avait exigé à la fin du mois dernier, rapporte le quotidien indien The Economic Times. La raison ? Ces comptes auraient propagé des rumeurs sur le web visant à exacerber la violence agissant dans certaines régions du pays.

Les principaux organes visés par cette censure ? Le Sangh Parivar, un groupement d’organisations qui préconisent l’idéologie de l’Hindutva, un mouvement nationaliste qui s’associe fortement à l’hindouisme en tant que religion d’état, et le Bharatiya Janata Party (ou BJP), un parti d’extrême-droite.

 

Des pages web fermées à la suite d’affrontements ethniques

Ont été également requis par le gouvernement indien la fermeture pure et simple de plusieurs centaines de pages web, pour les mêmes motifs. La source de ce blocage en masse : les affrontements l’été dernier entre l’ethnie bodo, constituée d’hindouistes et de chrétiens, et des musulmans dans l’Assam, un Etat situé dans le nord-est indien.

 

Après ces attaques ont circulé sur les réseaux sociaux et par SMS des rumeurs et des fausses alertes quant à des assauts imminents de musulmans. Le résultat : des mouvements de panique parmi les principaux intéressés.

 

Des précédents avec la censure en Inde

Ce sont par ailleurs les comptes de deux journalistes qui ont été bloqués par l’initiative. Avant l’affaire, il y avait eu précédent : Twitter, comptant pas moins de 16 millions d’usagers en Inde, avait accepté de bloquer six « faux comptes » prétendument rattachés à Manmohan Singh. Le Gouvernement avait estimé que ces comptes constituaient des représentations inexactes du Premier ministre.

 

Questionné par le journal de Bombay sur ces censures de plus en plus fréquentes sur les réseaux sociaux, le chargé de communication du Premier ministre a pourtant précisé qu’il n’avait aucun problème avec la critique sur les médias sociaux.

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